Décembre 2024
ÉTERNITÉ : Période qui n’a ni commencement ni fin.
Une messe de l’Avent a été célébrée le mardi 10 décembre. Comme toutes les propositions pastorales de l’établissement, cette célébration n’était pas obligatoire mais elle est une expression du caractère propre. Chacun reste donc libre de participer ou non aux temps forts proposés. Les élèves sont tenus le cas échéant de récupérer les cours manqués.
S’il est une période féérique de l’année, c’est celle de Noël. Alors que la nuit enveloppe nos villes dès la sortie des classes le soir, les vitrines et les rues scintillent, comme autant de diamants. Les sapins ont été décorés d’étoiles et de boules, les étals des magasins sont garnis de jouets et bibelots qui réjouiront petits et grands au matin du 25 décembre. Çà et là, des couronnes munies de quatre bougies ornent les portes ou les maisons.
Peut-être certains l’ont oublié ou ne le savent pas, mais ces traditions culturelles sont héritées des Chrétiens qui eux-mêmes avaient repris des pratiques remontant pour certaines à l’Antiquité. En effet, ces lumières qui éclairent les ténèbres symbolisent Jésus, Dieu qui se fait homme, cet enfant qui naît est la Lumière du monde pour les croyants. Il vient éclairer nos vies, rayonner sur nous. Les cadeaux rappellent ceux que ce petit enfant a reçus à sa naissance ; il est lui-même un cadeau de Dieu fait à l’Humanité pour signifier son Amour.
L’arbre de Noël et ses boules rappellent le jardin d’Eden et le fruit défendu. L’étoile quant à elle a guidé les mages vers l’étable où Jésus est né, lieu rappelé par les crèches. Enfin, les quatre bougies de la couronne symbolisent les quatre dimanches de l’Avent, période marquant les semaines précédant et préparant à la Nativité.
Ce mois-ci, je vous propose de découvrir Sainte Lucie de Syracuse, née au IIIème siècle dans une famille noble de Syracuse (Sicile, Italie) et morte martyre vers 303.
C’est en se rendant sur la tombe de Sainte Agathe, elle-même martyre quelques années auparavant, que la mère de Lucie guérit d’un mal abdominal qui la faisait souffrir depuis plusieurs années. Suite à ce miracle, Lucie, reconnaissante, confie à sa mère son souhait de se marier au Christ (rester vierge) et distribue son argent aux pauvres.
Les sources divergent ensuite sur certains aspects du martyre de Sainte Lucie de Syracuse. À cette époque, les Chrétiens étaient persécutés dans tout l’Empire Romain. Après avoir été dénoncée par un amoureux éconduit ou un fiancé qu’elle ne souhaite pas épouser, elle est arrêtée mais ne renie pas sa foi.
Sa passion, rédigée au Vème voire VIème siècle, donne des détails légendaires sur son martyre :
Finalement, après avoir été égorgée, elle agonisa et ne mourut qu’après avoir reçu la communion.
Elle est fêtée le 13 décembre, jour de sa mort, au moment où le crépuscule cesse de croître quelques jours avant le solstice d’hiver. Son prénom, tiré du latin lux, signifie d’ailleurs lumière. Elle est particulièrement célébrée dans les pays scandinaves et en Italie.
Joyeuses Fêtes de fin d’année.
Vanessa BARNET, Adjointe en Pastorale Scolaire
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